Eco & Business – Le républicain http://www.lerepublicainsn.com LA VERITE EN UN CLIC Fri, 26 Apr 2024 19:06:07 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.3 Des médicaments d’une contrevaleur de 403 millions saisis à Mbodjène http://www.lerepublicainsn.com/des-medicaments-dune-contrevaleur-de-403-millions-saisis-a-mbodjene/ http://www.lerepublicainsn.com/des-medicaments-dune-contrevaleur-de-403-millions-saisis-a-mbodjene/?noamp=mobile#respond Fri, 26 Apr 2024 19:06:07 +0000 https://www.lerepublicainsn.com/?p=14257  

Deux pirogues chargées de faux médicaments et de cuisses de poulet impropres à l’alimentation interceptées par les unités maritimes de la Douane.

Les agents de la Brigade maritime des Douanes de Joal, Subdivision du Littoral Sud, Direction régionale des Unités maritimes, ont déjoué, le 19 avril vers 5h du matin une tentative d’importation illégale de médicaments par voie maritime. L’opération qui fait suite à une surveillance en mer doublée d’un dispositif d’interception le long du rivage a permis d’immobiliser une pirogue qui tentait d’accoster sur un débarcadère de fortune dans les environs de Mbodjène (département de Mbour).
La cargaison de marchandises frauduleuses est composée de 61 cartons de faux médicaments dont 38 cartons d’aphrodisiaques et 23 cartons de corticoïdes (utilisés pour la dépigmentation source de cancers mortels).
La contrevaleur totale des médicaments saisis s’élève à 403 millions de francs CFA.

Du chanvre indien saisi sur le littoral

Il s’agit de 234 kg de cannabis conditionnés en 30 colis interceptés par la Brigade maritime des Douanes de Kayar non loin de Pointe-Sarène. Les agents ont également saisi sur la même embarcation une importante quantité de cuisses de poulet.
La contrevaleur totale de la saisie est évaluée à près de 19 millions de francs CFA.

Ces saisies ont été réalisées dans le cadre des opérations de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels opérant sur les grands corridors et par vecteur maritime.

L’Administration des Douanes réaffirme son engagement à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes, notamment la criminalité pharmaceutique au regard de ses effets néfastes sur la santé physique et mentale des populations.

La Division de la Communication et des Relations publiques

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Vente illicite d’armes : Abdoulaye Daouda Diallo et Abdou Karim Sall au cœur d’un scandale de 45 milliards, le Procureur interpellé http://www.lerepublicainsn.com/vente-illicite-darmes-abdoulaye-daouda-diallo-et-abdou-karim-sall-au-coeur-dun-scandale-de-45-milliards-le-procureur-interpelle/ http://www.lerepublicainsn.com/vente-illicite-darmes-abdoulaye-daouda-diallo-et-abdou-karim-sall-au-coeur-dun-scandale-de-45-milliards-le-procureur-interpelle/?noamp=mobile#respond Thu, 27 Oct 2022 00:38:27 +0000 http://www.lerepublicainsn.com/?p=11864 Deux ministre du gouvernement sortant sont cités dans une sale affaire de prédation des deniers publics.

Abdoulaye Daouda Diallo, ancien ministre des Finances et du Budget, et Abdou Karim Sall, qui était en charge de l’Environnement, auraient signé, dans des conditions défiant toutes les règles de transparence, un contrat d’achat d’armes avec des groupes aux pratiques mafieuses connues.

Un scandale de plus qui  inquiète et surtout suscite la colère du peuple qui n’en peut plus de crouler sous une montagne de difficultés, alors qu’en face les tenants du pouvoir trônent à la tête de colossales fortunes.

L’irritation populaire est telle que le Forum Civil et d’autres associations qui luttent contre la malgouvernance pandémique se sont saisis de la question. Et c’est pour exiger des explications quant aux conditions de signature de ce sulfureux contrat.

Tout en interpellant le chef de l’État et en exigeant du procureur de la République qu’il s’auto saisit contre les contrevenants afin que la lumière soit faite sur cette affaire de haute délinquance, qui met deux pontes du régime en place en scène.

La chose est tellement grosse qu’il sera difficile pour le président Macky Sall de mettre cette fois le dossier sous le coude, comme il en a l’habitude.

  1. D’ailleurs, il se susurre qu’au niveau de la présidence de la République, c’est déjà le branle-bas pour  précipiter la démission de Abdoulaye D Diallo, aux fins  qu’il puisse se mettre à la disposition de la justice. En même temps que son complice Abdou Karim Sall, le très richissime maire de la commune de Mbao.
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Taxe locative du foncier de l’autoroute : Le Sénégal récolte 7.000 fcfa en 7 ans http://www.lerepublicainsn.com/taxe-locative-du-foncier-de-lautoroute-le-senegal-recolte-7-000-fcfa-en-7-ans/ http://www.lerepublicainsn.com/taxe-locative-du-foncier-de-lautoroute-le-senegal-recolte-7-000-fcfa-en-7-ans/?noamp=mobile#respond Wed, 16 Dec 2020 09:31:11 +0000 http://www.lerepublicainsn.com/?p=4574 Le Sénégal est complètement lésé à propos de la taxe locative du foncier occupé par l’autoroute à péage. Selon Libération, la taxe locative du foncier qui concerne tout le tracé de l’autoroute à péage est de 1000 Fcfa par an. Et, depuis le début de l’exploitation de l’infrastructure, effectif le 1er août 2013, le Sénégal a récolté 7000 Fcfa en 7 ans. À signaler que Eiffage a obtenu la concession pour 30 ans. Le journal de poursuivre que Eiffage, qui espérait des recettes de 107 milliards en 2019 pour l’exploitation de l’autoroute, en a récolté plus avec une somme avoisinant 143 milliards Fcfa. Bref, en un mot comme en mille, l’État du Sénégal perd dans tous les coups.

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Autoroute à péage : De nouvelles révélations sur le contrat http://www.lerepublicainsn.com/autoroute-a-peage-revelations-sur-le-contrat/ http://www.lerepublicainsn.com/autoroute-a-peage-revelations-sur-le-contrat/?noamp=mobile#respond Sat, 12 Dec 2020 13:49:13 +0000 http://www.lerepublicainsn.com/?p=4522 La cherté et l’exploitation de l’autoroute à péage était au menu de la rencontre entre le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye et le Collectif Citoyen des Usagers de l’Autoroute à Péage (CCUAP), accompagnés du groupe d’experts de Legs Africa Think tank, qui a publié dernièrement un rapport sur la gestion de l’autoroute à péage. Une occasion saisie par Mansour Faye pour révéler les avancées dans la renégociation du contrat avec Eiffage. Assistés par les directeurs généraux de l’Apix et de l’Ageroute, Mansour Faye a informé les membres du CCUAP que leurs préoccupations rejoignent celles de l’Etat qui sont de préserver les intérêts des populations. Pour preuve, dit-il, depuis février 2020, l’Etat a entamé des discussions avec la Société Eiffage de la concession de l’autoroute de l’Avenir (Secaa. Sa) pour la renégociation du contrat qui les lie. A ce propos, selon M. Faye, des acquis importants sont notés .Il s’agit du paiement d’une redevance foncière fixée désormais à 2% du chiffre d’affaire, et d’un minimum de 800 millions par an, l’entrée de l’Etat dans le capital de l’entreprise concessionnaire à hauteur de 25% et l’éclairage de l’autoroute à péage dont les travaux ont déjà débuté.

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Bons Covid-19: Le Sénégal lève 103 milliards sur le marché de l’Umoa http://www.lerepublicainsn.com/bons-covid-19-le-senegal-leve-103-milliards-sur-le-marche-de-lumoa/ http://www.lerepublicainsn.com/bons-covid-19-le-senegal-leve-103-milliards-sur-le-marche-de-lumoa/?noamp=mobile#respond Wed, 28 Oct 2020 12:37:15 +0000 http://www.lerepublicainsn.com/?p=2944
Le Sénégal a levé, mardi 27 octobre 2020, sur le marché financier 103 milliards de frs. Il participait ainsi à la troisième série des Bons Social Covid-19 initiés par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Les autorités nationales, par le biais du Trésor public, ont obtenu avec succès sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA), un montant de 103,13 milliards FCFA (154,695 millions d’euros) à l’issue d’une émission par adjudication des Bons assimilables du trésor (BAT) de maturité d’un mois.

L’émission de BAT du Sénégal a été plébiscitée par les investisseurs qui ont proposé 468,870 milliards de FCFA de soumissions globales là où l’émetteur recherchait 103,13 milliards de FCFA. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 260,71%. Pour des raisons de coût, le Trésor public n’a finalement retenu que le montant sollicité et rejeté les 165,740 milliards FCFA restants, soit un taux d’absorption de 38,36%.

L’émetteur entend rembourser le capital le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 24 novembre 2020. Dans sa conception, cette émission de BAT est conçue comme étant un pont pour les Etats membres de l’UMOA en attendant la rentrée des fonds attendus dans le cadre de la lutte contre la pandémie du COVID19.

Le plan de trésorerie des Etats pour rembourser cette dette est alimenté par les engagements de leurs partenaires techniques financiers. Concernant le paiement des intérêts, il se fera d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA avec un taux inférieur ou égal à 3 %.

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Secteur privé: Le réquisitoire sévère de la Banque mondiale http://www.lerepublicainsn.com/secteur-prive-le-requisitoire-severe-de-la-banque-mondiale/ http://www.lerepublicainsn.com/secteur-prive-le-requisitoire-severe-de-la-banque-mondiale/?noamp=mobile#respond Tue, 27 Oct 2020 12:20:13 +0000 http://www.lerepublicainsn.com/?p=2895 En dépit des discours des autorités sur l’environnement des affaires, le secteur privé sénégalais reste très peu compétitif. 4 facteurs ont été identifiés par la Banque mondiale dans un rapport en avril 2020.

Le secteur privé a du mal à prendre son essor au Sénégal. Dans un rapport du groupe de la Banque mondiale en avril 2020, on s’inquiète du rôle peu important des privés. « Selon les données du dernier recensement général des entreprises (ANSD 2017), le secteur privé formel sénégalais est relativement petit, géographiquement concentré, ce qui accentue les inégalités spatiales, et manque de grandes entreprises capables de conduire la transformation structurelle vers des secteurs dans lesquels le Sénégal a un avantage comparatif », s’inquiète la Banque mondiale dans ce document intitulé « Diagnostic du secteur privé : Créer des marchés au Sénégal ».

Ainsi, 4 facteurs ont été identifiés comme bloquant l’expansion du secteur. La première est le rôle trop important encore occupé par l’Etat du Sénégal. L’institution qui semble inviter le Sénégal à plus de privatisation remarque une « persistante présence d’un grand nombre d’entreprises publiques au Sénégal ». Ce qui crée, d’après elle, des conditions de concurrence inégales.

Le cadre règlementaire, en dépit des améliorations reste « encore lourd » et « assez peu compétitif ». D’où l’importance du secteur informel qui représente 40% du Pib.

Le deuxième facteur est lié au financement. Si l’on en croit le rapport, pratiquement aucune catégorie d’entreprises ne bénéficie de financement de la part des banques. Moins du quart (22,6%) des firmes ont pu obtenir un crédit comparable au résultat moyen de l’Afrique subsaharienne (Ass). Et lorsqu’on obtient de la liquidité, les garanties sont disproportionnées par rapport au prêt.

« La valeur de la garantie requise est très élevée, en moyenne 271,7 % du prêt. Les grandes entreprises affichent un taux moyen de 160,7 %, tandis que les petites entreprises affichent un taux excessif de 428,7 % (Banque Mondiale 2017a) », se désole la Banque mondiale.

L’institution pense que c’est parce que la concurrence est limitée entre les banques, et la politique de l’Etat faible à ce niveau.

Le troisième facteur est lié à l’électricité. En plus de l’accès largement insuffisant, surtout en milieu rural, il y a surtout le problème des prix qui restent élevés en dépit des subventions de l’Etat. « Le coût moyen de l’électricité en 2018 était d’environ 0,24 dollar EU par kW/h, nettement supérieur à la référence mondiale de 0,10 dollar EU par kW/h », constate la Banque.

Le quatrième facteur est relatif à la connectivité physique et numérique. Dans le domaine du transport, le réquisitoire de la Banque est plus que sévère. « Le transport routier de marchandises, bien qu’il soit le moyen de transport le plus important au Sénégal, est en grande partie peu fiable et coûteux », affirme le rapport.

À titre illustratif, le document cite la moyenne de 600 morts par an et surtout le fait que les coûts du transport entre Dakar et Bamako font 30% de la valeur de la marchandise, là ou c’est 8 à 15% chez les concurrents.

Dans le domaine du numérique le coût d’accès reste élevé, sans oublier que le réseau « reste de mauvaise qualité ».

Et ce n’est pas tout. En effet, en plus de ces 4 principaux facteurs, la banque a identifié d’autres contraintes non négligeables. « La fiscalité, l’accès à la terre et les questions de main-d’œuvre sont des obstacles majeurs pour le secteur privé ».

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Emprunt Obligataire: Le Port de Dakar décroche 94, 6 milliards de F Cfa http://www.lerepublicainsn.com/emprunt-obligataire-le-port-de-dakar-decroche-94-6-milliards-de-f-cfa/ http://www.lerepublicainsn.com/emprunt-obligataire-le-port-de-dakar-decroche-94-6-milliards-de-f-cfa/?noamp=mobile#respond Tue, 13 Oct 2020 12:45:12 +0000 http://www.lerepublicainsn.com/?p=2370 Le Port Autonome de Dakar et la Sgi Invictus Capital et Finance ont annoncé hier, la clôture anticipée de l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne dénommé « PAD 6,60% 2020-202», lancé le 1er octobre 2020 sur le marché financier régional de l’Umoa. Au terme de cette  opération, le montant total des souscriptions recueillies s’élève à 94 623 990 000 F, sur 60 milliards recherchés, soit un taux de souscription de 157, 71%.

Selon un communiqué cité par Igfm, la clôture avant terme de cette opération traduit la confiance sans cesse renouvelée des investisseurs au pad et à la politique de l’Etat du Sénégal visant à à mettre en place un HUB logistique industriel  au niveau régional.

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Enrichissement illicite – Aboul Mbaye en phase avec la CREI : «L’origine de l’argent des politiciens est très rarement licite» http://www.lerepublicainsn.com/enrichissement-illicite-aboul-mbaye-en-phase-avec-la-crei-lorigine-de-largent-des-politiciens-est-tres-rarement-licite/ http://www.lerepublicainsn.com/enrichissement-illicite-aboul-mbaye-en-phase-avec-la-crei-lorigine-de-largent-des-politiciens-est-tres-rarement-licite/?noamp=mobile#respond Sat, 18 Jan 2020 11:53:48 +0000 http://www.lerepublicainsn.com/?p=970 Abdoul Mbaye constate que «malheureusement l’origine de l’argent du politicien est très rarement licite». Le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), qui a effectué sa prière du vendredi à la Mosquée Moussanté de Thiès, réagissait au sermon de l’imam ratib Tafsir Babacar Ndiour. «Malheureu­sement, nos compatriotes tendent souvent la main pour recevoir de l’argent illicite. C’est une débauche de comportements, d’attitudes qui vont à l’encontre des valeurs fondamentales qui furent celles de notre société qui se délitent petit à petit et qui sont surtout celles de l’islam et de tout croyant», a dit M. Mbaye. Et l’ancien Premier ministre de Macky Sall partage avec l’imam Ndiour l’importance de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).

«Dans notre parti, nous considérons que la Crei se justifie et doit continuer d’exister. Ce que nous disons simplement en termes de réforme de la Crei, c’est qu’il faut qu’il existe un recours parce que l’homme se trompe, le juge peut se tromper. Donc, il ne faut pas de jugement définitif parce que seul Dieu ne se trompe pas. Voilà pourquoi il faut prévoir un recours», explique-t-il. Et il estime que «le renversement de la charge de la preuve n’est pas une violation de droit fondamental». Il argumente : «Lorsque vous vous êtes enrichi, vous devez être en mesure de dire comment vous avez été enrichi. L’imam Ndiour a bien fait de rappeler que c’est une question à laquelle chaque musulman devra répondre devant le Bon Dieu.»

Abdoul Mbaye a de façon générale salué les «sermons de vérité et utiles» de l’imam Ndiour qui «ne rate jamais les politiques». Il ajoute : «Quand vous êtes dans la vérité, il est très probable que vous puissiez heurter les politiques. Malheu­reusement, dans notre conception de la politique au Sénégal, elle est mensonge, trahison. On appelle ça transhumance, mais ça reste de la trahison.»

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Endettement : le Sénégal a t-il triché ? http://www.lerepublicainsn.com/endettement-le-senegal-a-t-il-triche/ http://www.lerepublicainsn.com/endettement-le-senegal-a-t-il-triche/?noamp=mobile#respond Wed, 15 Jan 2020 19:00:35 +0000 http://www.lerepublicainsn.com/?p=890 Ce que l’on appelle  » tricherie du gouvernement »  ne l’est aucunement !
 Le gouvernement a toujours parlé de l’encours de ses dettes, selon les  critères retenus par l’UEMOA et acceptés par le FMI et la Banque mondiale. 
C’est ce qui fait  que le plafond de la dette à 70% du PIB, calculé selon ces critères,  a  autorisé nos Chefs d’Etat,  à crier contre ce qu’ils appellent un  » acharnement » sur leur politique d’endettement pour financer leurs besoins en infrastructures, alors que la dette des pays des grandes puissancesdépasse de loin leur PIB en pourcentage, contre seulement 45%pour l’ Afrique!  
La réplique de ces Institutions de Bretton Woods est  donc venue pour leur reprocher que  leur endettement ne prend pas en compte celui des autres Entités publiques, contrairement à ces grandes puissances.
 C’est pour cette raison qu’elles ont avancé  que  « le taux d’endettement public » au Sénégal, dont le Président est en première ligne  pour dénoncer cet«  acharnement », est en réalité près du plafond de l’UEMOA de 70%, tout en ne précisant pas que ce plafond est calculé pour « l’endettement du gouvernement » et non pour « l’endettement public » pour lequel il n’ y a aucun plafond
En vérité, pour « l’endettement public », ce qui est retenu, c’est la capacité de remboursement  des Gouvernements, par rapport à leurs recettes fiscales, ou d’exportation, et non par rapport leur PIB
En effet, si  s’était le plafond  de l’endettement public sur le PIB » qui était plafonné à 70%, même les Etats Unis seraient au centre des critiques des Institutions de Bretton Woods sur le niveau de leur endettement, pour cause de sur- endettement excessif
Donc , soyons vigilants pour éviter d’être porteur de la stratégie des Institutions de Bretton Woods, visant à contrer les critiques  » d’acharnement sur le niveau de la dette » de nos pays, pour pouvoir continuer à freiner le financement public d’infrastructures nécessaires à notre développement, en nous recommandant de laisser cela au privé. 
Le FMI fait donc un amalgame entre «  endettement du gouvernement »  et « endettement public » pour tenter de défendre leur objectif de perpétuer la dépendance de nos Economies, sous prétexte de paver le terrain au privé !
Nos pays l’ont essayé  durant deux décennies, sous les programmes d’ajustement, sans jamais voir le privé, local ou international, prendre le relais de l’Etat qui s’est désengagé. 
Aujourd’hui que nos Etats aient pris conscience de cette fourberie, et décident de prendre leur responsabilité, ces Institutions  cherchent, pour les contrer,  à les mettre en mal avec leurs opinions, à travers des réseaux sociaux à leur solde.
Refusons donc,  de nous faire instrumentaliser à cet effet, comme le sont, chez nous,  certains Economistes du genre Meïssa Babou, ou Hommes politiques du genre Mamadou Lamine Diallo, qui passent le plus clair de leur temps à indexer la politique d’endettement du Président Macky Sall !  
Exigeons, par contre, le droit de nos Chefs d’Etat à contracter  des dettes pour financer nos infrastructures, tout en  prenant  en compte  nos capacités de remboursement  à partir de nos recettes fiscales et/ou  de nos exportations, pour  éviter  d’entraver nos capacités de financement budgétaire des besoins sociaux des populations.
 Donc, être contre le Président Macky Sall ne devrait pas rimer avec une  complicité avec les Institutions de Bretton Woods,  dans leur stratégie de  à blocage de  notre développement économique et social, et de réduction de notre fracture sociale et territoriale,  pour perpétuer  ainsi notre Dépendance vis à cis d’elles et des grandes puissances occidentales
Tous ceux qui ont à cœur la souveraineté de nos peuples sur leur destin sont ici interpellés !
Now we see the light, Stand Up for our  Rihgt !           Never Give Up our fight !
                                          Ibrahima SENE/PIT/SENEGAL
                                              Dakar le 15 janvier 2020

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Cheikh Ahmadou Kara s’oppose farouchement à la mise en place de l’Eco et avertit la Cedeao http://www.lerepublicainsn.com/cheikh-ahmadou-kara-soppose-farouchement-a-la-mise-en-place-de-leco-et-avertit-la-cedeao/ http://www.lerepublicainsn.com/cheikh-ahmadou-kara-soppose-farouchement-a-la-mise-en-place-de-leco-et-avertit-la-cedeao/?noamp=mobile#respond Thu, 26 Dec 2019 12:11:16 +0000 http://www.lerepublicainsn.com/?p=832 L’ambassadeur international pour la paix  ne fait pas parti de ceux qui soutiennent la nouvelle monnaie ouest africaine qui va remplacer le franc Cfa. Le général de Bamba est pour le maintient du franc de la communauté financière en Afrique (Cfa). 

Il s’oppose fermement à l’Eco, la nouvelle monnaie de la Cedeao dont la mise en circulation est prévue au mois de juillet 2020.Le guide  aux milliers de fidèles estime que l’avènement  de l’Eco sera un frein au projet d’intégration monétaire entre les 15 pays de la CEDEAO.

« Au moment où les pays européens soutiennent leurs économies par la mise en place de l’Union européenne, leurs dirigeants œuvrent pour la division des pays africains. Une façon de maintenir leur mainmise sur nos ressources et nos économies. Les pays qui composent la communautés des états de l’Afrique de l’ouest ne doivent pas accepter cela au risque de rester éternellement sous la domination du colon blanc. C’est l’occasion pour mettre fin à cette servitude qui a assez duré.Il suggère aux responsables des pays africaines concernés par cette réforme de penser plutôt à une nouvelle politique monétaire pour faire du Cfa une monnaie forte et stable garant d’une économie émergente et durable pour les africains.

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